Il s’est passé
plusieurs heures depuis son dernier voyage au sein des
pages du carnet noir. Le
périple était trop fort. L’homme n’ose plus
se confronter aux images à nouveau.
Mais il doit le faire cependant, il le sait.
Et quoi qu’il en pense, il le
veut.
Il s’assoit donc
à nouveau à son bureau, boit quelques gorgées d’eau
et ouvre le livret là où il
l’avait laissé précédemment. Ses doigts tremblent
un peu, il est inquiet à
l’idée de devoir affronter de nouvelles figures et
représentations inconnues.
L’image qui
s’offre à lui n’a cependant rien à voir avec le douloureux
périple de la
veille. Reposante et douce, elle semble étrangère au monde
vibrant qu’a jusqu’à
présent fait exister le carnet noir.
Au sein d’une végétation
luxuriante et calme se dressent plusieurs
pierres taillées. Les matières
différentes, minérales et végétales, dialoguent
et dansent ensemble avec
sérénité. L’homme contemple ce spectacle méditatif.
Son esprit se vide, il
n’existe plus que son corps, en face de ce paysage mystérieux.
Le temps s’écoule
avec paix.
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